LE NOUVEAU MUSÉE DES BEAUX-ARTS, C’EST POUR BIENTÔT…
Après 3 années de fermeture, le Musée des Beaux-Arts peaufine ses nouveaux locaux et prépare sa réouverture aux Ecuries de la caserne Defeld (1887) au Boulevard Mayence.
Inauguré en 1936 à l’initiative de Jules Destrée (1863-1936), au second étage de l’Hôtel de Ville flambant neuf, sur la Place Charles II, le Musée des Beaux-Arts avait pris ses quartiers au Palais des Beaux-Arts depuis 2007.
Très prochainement, il rejoindra l’aile Nord du bâtiment à vocation originelle militaire, occupé jusqu’il y a peu par la Gendarmerie et ensuite par la Police de Charleroi. Ce bâtiment jouxte la tour Jean Nouvel, un phare visible à des kilomètres à la ronde.
L’identité et la visibilité du musée devaient être soutenues par un lieu exceptionnel. Cela se concrétisera à travers les 3 niveaux autour desquels le musée sera articulé : un espace de 2080 m2 permettant au visiteur de s’approprier plus de 100 œuvres choisies parmi les fleurons de la Collection, mais également de réaliser des expositions temporaires de grande envergure. On y trouvera également un atelier pédagogique, un centre de documentation et des espaces dédiés au service administratif.
Par la richesse de ses collections, le musée assure, notamment, l’opportunité d’exposer de nombreux thèmes et de nombreux artistes, de la région de Charleroi, en lien avec son histoire et sa configuration géographique.
Son exposition inaugurale événementielle fêtera les 100 ans des Editions Dupuis, pilier de la bande dessinée belge : DUPUIS, LA FABRIQUE DE HÉROS. Et mettra à l’honneur ceux qui ont fait la gloire de Charleroi , capitale du 9è art : Gaston Lagaffe, Spirou et Fantasio, Boule et Bill, Les Tuniques Bleues, Largo Winch, Le Marsupilami, Benoît Brisefer, Le Flagada, Lucky Luke, Les Schtroumpfs, Johan et Pirlouit, Mirliton, Natacha hôtesse de l’air, Yoko Tsuno, Petit Poilu, Kid Paddle, Les Femmes en blanc, Black Squaw …
Une occasion à ne pas manquer, de réunir tous les publics, tous les âges, dans une joyeuse animation participative et qui fait appel à la part d’enfance de chacun.