Huit graveurs sur zinc – Du 20/11/2004 au 15/01/2005

Ici, plus qu’ailleurs, le geste se fait écriture : empreintes de soi laissées sur le monde, empreintes de l’autre sur soi, traces de vie, traces du monde, laissées sur notre corps et notre âme… Laurence Chauvier, Alain Choque, Raymond Drygalski, Jeanne-Marie François, Jean-Claude Simus, Myriam Toussaint et Laurent Wilmet nous ouvrent ainsi les portes de ces espaces intimes, nous donnent accès à ces liens ténus, ces relations précieuses et fragiles qu’ils entretiennent avec les autres.
La gravure sur métal nous ouvre des univers riches et variés nés d’une application à la rare commune mesure. Il nous est ainsi donné de poser sur les œuvres qui en sont le fruit sans cesse renouvelé, un double regard. Se mêlent ici le plaisir, lié à une pure jubilation esthétique et une certaine curiosité, découlant, quant à elle, de cette part de mystère que recèle le résultat de toute manipulation complexe. Multipliant les niveaux de lecture, la gravure opère, aujourd’hui encore, une réelle fascination.

La technique de l’eau-forte est une technique de gravure sur métal dite « indirecte » ou « en taille douce ». Elle consiste en effet à opérer une morsure sélective de la plaque de métal, préalablement recouverte d’un vernis dans lequel a été creusé le motif. Plongé dans un bain d’acide, le support est alors « attaqué » là où le métal a été mis à nu… L’aquatinte relève du même procédé mais, l’emploi, ici, de poudre de résine donnera lieu à des œuvres dont le rendu, plus velouté, se rapproche de la technique du lavis.

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